Réunis en assemblée générale ce 4 septembre, à Pont-à-Mousson, les buralistes de Meurthe-et-Moselle ont réélu, à la tête de leur fédération départementale, Hervé Garnier qui entame un troisième mandat.
Ils ont aussi participé au salon Vap’Est (voir 3 septembre), soit le symbole d’une profession qui souhaite « se projeter » et « oser » selon L’Est Républicain.
Pour Philippe Coy et Hervé Garnier, la crise sanitaire « a été un révélateur de notre bonne stratégie » rapporte le quotidien régional.
•• Le buraliste « n’est pas qu’un vendeur de cigarettes », ont insisté les deux présidents : jeux, presse et bar bien sûr, encaissement de la fiscalité , dépôt de pain et de colis, néobanque, voilà quelques-uns des services que le buraliste d’aujourd’hui propose.
20 % des buralistes de Meurthe-et-Moselle, sur les 185 actifs que compte le département, sont engagés dans la démarche du Fonds de transformation. « J’ai repris le terme oser dans mon discours car il faut repenser nos offres produits (…), devenir des drugstores sans renier notre métier » a insisté Hervé Garnier.
•• La crise sanitaire a également apporté de l’eau au moulin de la fédération qui prend deux problèmes très au sérieux : l’achat de tabac dans les pays frontaliers, le Luxembourg en particulier, et le trafic.
« Avec les frontières fermées (lors du premier confinement), les ventes de tabac ont explosé », constate la fédération. « Le Luxembourg est un aspirateur à clients », a renchéri Hervé Garnier. Ce dernier confiait en marge de l’assemblée générale : « un collègue de Villerupt a fait le chiffre d’affaires qu’il faisait en un an en trois jours … ».
•• Le département doit aussi faire face à des difficultés dans certains secteurs géographiques. « La plus grosse crainte est pour nos collègues du centre-ville de Nancy. Ils n’ont plus le même flux qu’avant les confinements et la crise sanitaire. Il nous faut trouver les aides et l’accompagnement » a aussi confié Hervé Garnier au quotidien régional.