
Ces jeudi 9 et vendredi 10 octobre, tous les élus (au niveau départemental, régional et national) des buralistes se retrouvent à Paris pour leur congrès national.
Ce congrès national ne sera pas comme les autres.
Et pas seulement parce qu’il ne devrait pas y avoir de ministre, pour cause de gouvernement d’affaires courantes (on sait que le congrès des buralistes est le point de passage obligé des ministres du Budget …).
Mais Philippe Coy y met un terme à son engagement à la tête d’une organisation qu’il aura animée de main de maître pendant les 8 ans (2 mandats) qu’il s’était assignés : de l’impulsion d’une nouvelle image de la profession à la mise en place de la Transformation (dont les dispositifs ont été âprement négociés avec les pouvoirs publics), sans oublier la modernisation des structures de la Confédération et la dénonciation permanente du marché parallèle du tabac (en passant, entre autres, par la case Covid).
Infatigable leader, il aura lancé beaucoup d’initiatives, coché le maximum de cases.
Avec Philippe Coy, le trésorier de la Confédération (Alain Sauvage) et le secrétaire général (Alain Clouet) mettent aussi un terme à leur mandat. Ils auront occupé leurs fonctions avec un engagement et une fidélité de tout instant.
Il revient à Serdar Kaya (seul candidat à la succession de Philippe Coy) de prendre le relais, à 34 ans, avec Pierre Roméro et Hervé Garnier (voir le 20 août) et les élus du Conseil d’administration.
Leurs premières déclarations seront examinées à la loupe. Particulièrement dans les contextes économique et politique que nous connaissons.
Plus que jamais, les buralistes ont besoin qu’on leur éclaire la voie.




