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23 Mar 2022 | Profession
 

France Bleu revient sur l’étape des « Journées de la transformation » dans le Puy-de-Dôme (voir 7 mars). Sujet du reportage : les bureaux de tabac ont bien changé, grâce au Fonds de transformation … Exemple à Aubière (près de Clermont-Ferrand) où Philippe Coy est venu rendre visite à l’un d’entre eux. 

Les buralistes racontent volontiers la mue de leur commerce : « ici, il y avait un escalier et des toilettes. Tout a été détruit, on a gagné 8 mètres carrés on a refait l’électricité, changé le mobilier et on a tout réagencé ».

•• À l’arrivée, le magasin est plus grand, plus clair, et il propose plus de produits, notamment du « snacking » sucré et salé, des produits régionaux ou des guides de randonnée. Au début, les clients ont été surpris. Aujourd’hui, « c’est très agréable » reconnaît une cliente habituelle de la presse.

Ici, on peut aussi effectuer des démarches administratives : payer ses impôts, la crèche, la cantine, ouvrir un compte Nickel.

•• Philippe Coy se réjouit de ces transformations.  Cette stratégie a été travaillée au plan national, en lien avec l’État, et elle est soutenue localement par les CCI. Désormais, le buraliste est « un commerçant d’utilité locale ». Le bureau de tabac répond aux attentes des consommateurs.

Dans les zones rurales, depuis longtemps, il est aussi station-service ou bureau de poste. Son ancrage territorial en fait un lieu de vie et d’échanges. « Vous pouvez observer que s’il reste une enseigne commerciale, une lumière dans un village, c’est souvent celle du buraliste » résume Philippe Coy.