Ils sont 428 buralistes en exercice en Isère et une centaine à s’être réunis, ce 25 septembre, pour faire le point sur l’état de leur profession lors de l’assemblée générale de la Fédération départementale.
« Nous avons de plus en plus de transactions, donc nos commerces intéressent ! Les gens reviennent vers les buralistes et redécouvrent que nous ne sommes pas que des bureaux de tabac. Si le tabac reste notre ADN, on propose beaucoup d’autres services » déclare Thierry Meyronin (président de la Fédération des buralistes de l’Isère) au Dauphiné Libéré.
•• Alors qu’une nouvelle hausse du prix du tabac est annoncée, les buralistes isérois réclament une harmonisation au niveau européen.
Quant au fait que les politiques de santé publique mèneraient à une baisse de la consommation, pour Thierry Meyronin, c’est « une légende urbaine. Les gens achètent moins chez les buralistes mais le trafic existe ! C’est une des priorités pour la Douane. Aujourd’hui, on est en train de signer les accords avec l’État, les forces de l’ordre et les Douanes pour lutter contre les marchés parallèles de tabac. »
•• Grâce au Plan de Transformation, négocié par la Confédération et lancé en 2018, une grande majorité de professionnels ont profité d’un accompagnement pour élargir leur offre et diversifier leurs commerces. Services de La Poste, revente de billets de train, paiement de proximité, système Nickel … les options proposées sont diverses.
« On a une boîte à outils et plein de choses à prendre dedans » note Thierry Meyronin. Dans le département, 115 dossiers de transformation ont été ouverts. « On est tous multi-casquettes. Les buralistes se transforment constamment pour donner entière satisfaction à leurs clients ». Photo : Dauphiné Libéré