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7 Jan 2025 | Profession
 

« Les négociations concernant la revalorisation de notre commission presse ont démarré. Notre organisation professionnelle sen félicite ; dabord parce que nous espérons que ce sujet entre en phase active depuis une bonne année, ensuite parce quil apparaît urgent dapporter des réponses aux spécialistes indépendants en matière dattractivité du métier. »

C’est ainsi que s’exprime Jean-Michel Detchart, le président de Culture Presse (voir 1er décembre et 3 novembre), sur le site de l’organisation. Nous reprenons sa déclaration.

« Et soyons clairs, notre rémunération est un élément essentiel de cette attractivité. Nos confrères ne sy trompent pas, et ils nont pas manqué dexprimer leur impatience – et leurs attentes – auprès de nous et de nous demander d’être leur porte-parole en la matière.

L’ARCEP ayant fixé le cadre du sujet, elle avait appelé les acteurs de la profession à engager une négociation. Cest désormais chose faite. Les représentants des éditeurs, des SADP, des dépositaires et des marchands se sont donc emparés du sujet et nous nous sommes déjà réunis à deux reprises ces derniers jours. Le régulateur reste très attentif à lavancée de nos négociations, et plusieurs réunions d’étape ont déjà été programmées, afin que nous partagions notre plan de marche avec lArcep. Une de ces réunions se tenait justement ce 13 décembre.

Le sujet est complexe. Il sagit de rechercher les moyens dune simplification par rapport aux dispositifs en vigueur. Il doit également être question daccélérer la perception, par le marchand, de la totalité de sa commission sur les ventes. À la clé, nous croyons quil est possible de créer des dispositifs plus lisibles et plus efficaces. Mais surtout, il sagit à nos yeux daméliorer la rémunération des spécialistes indépendants.

À ce stade, nous partageons des données, afin de mesurer précisément qui sont les spécialistes indépendants. Un tel état des lieux est indispensable. Car évidemment, nous refusons que des marchands puissent voir leur économie déstabilisée par des effets de bord. Ce sera également très utile pour proposer des mesures et les chiffrer. Toute la filière est engagée sur ce sujet. De notre côté nous sommes prêts et nous sommes déterminés »