Il s’agit d’une méga-étude publiée dans le JAMA (Journal of the American Medical Association) Pediatrics. Et elle vise à expliquer que les réseaux sociaux jouent un rôle dans le développement du tabagisme.
Elle repose sur l’analyse de 24 bases de données et sur une enquête mobilisant un échantillon de 139 624 personnes, la majorité étant des adolescents, répartis entre plusieurs pays dont les États-Unis, l’Indonésie et l’Australie.
•• Ce sont tous les types de messages qui ont été analysés : des contenus spécifiques dotés de séquences avec présence directe ou indirecte de tabac (des séries ou des films, par exemple) mais aussi des posts entre amis évoquant l’acte de fumer.
Il en ressort – sans trop de surprise – que les personnes exposées à un contenu où apparaissent du tabac ou des fumeurs sont deux fois plus susceptibles de devenir fumeurs que celles qui y auraient échappé …
•• On attend la même étude sur les armes, la violence, les jeux d’ argent, la boisson, les stupéfiants … pour ne citer que ces exemples.
Mais d’ici là, l’un des co-auteurs de l’étude, Jon-Patrick Allem de la Keck School of Medicine, peut conclure: « la prolifération des médias sociaux a offert aux cigarettiers de nouveaux moyens pour promouvoir leurs produits, particulièrement auprès des adolescents et des jeunes adultes. »