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15 Juin 2017 | Profession
 

Le produit à risques potentiellement réduits de Philip Morris International – l’Iqos (voir Lmdt des 11 juin et du 2 mai) – a fait l’objet d’une présentation complète et concrète lors du séminaire des présidents des chambres syndicales des buralistes qui s’est tenu ces 13 et 14 juin à Roissy (voir Lmdt des 12 et 14 juin).

•• Parmi les questions qui se posent : quid de la validité scientifique du « risques potentiellement réduits » ?

De premiers éléments nous sont apportés dans Le Losange du mois de juin. Frédéric de Wilde, président de la région Europe de Philip Morris International, répond à une question sur « les arguments scientifiques qui prouveraient que la consommation d’Iqos est moins nocive pour la santé qu’une cigarette traditionnelle ? »

•• Frédéric de Wilde : « PMI conduit des recherches approfondies sur Iqos pour en vérifier le potentiel de réduction du risque de maladies liées au tabagisme par comparaison avec la fumée de cigarette.

« Notre recherche est très avancée et s’inspire des normes et des pratiques adoptées depuis longtemps dans l’industrie pharmaceutique comme des recommandations et orientations de la Food and Drug Administration aux États-Unis (voir Lmdt du 23 décembre 2016) pour les produits de tabac à risque modifié (MRTP).

« Les données à ce jour pointent clairement en direction d’une réduction des risques par comparaison avec la fumée.

•• « Les principales constations, à ce jour, incluent notamment les éléments suivants :

la vapeur d’Iqos contient, en moyenne 90 à 95 % de niveaux inférieurs, de constituants nocifs et potentiellement nocifs – à l’exclusion de la nicotine – par rapport à la fumée provenant d’une cigarette de référence conçue à des fins de recherche scientifique ;

comme mesuré selon les modèles de laboratoire, la vapeur générée par Iqos est significativement moins toxique que la fumée de cigarette ;

les fumeurs qui ont complètement adopté Iqos, dans deux études cliniques sur une semaine et deux études sur trois mois, ont réduit leur exposition à 15 constituants nocifs. Les niveaux d’exposition mesurés ont approché ceux observés chez les personnes qui ont cessé de fumer pendant la durée des études ».

Soit un discours très prudent. Mais le fait qu’une entreprise aussi exposée aux attaques que Philip Morris s’avance dans ce type de communication est plus que significatif. Et rassurant en même temps.