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15 Avr 2023 | Profession
 

Parce que sa vente est autorisée et parce qu’il y a une demande, le poppers (produit chimique « euphorisant ») est disponible chez les buralistes (voir 20 mars). Mais comment est-il arrivé dans leurs linéaires, s’interroge Le Télégramme. 

« Nous sommes fabricants et distributeurs depuis 2009 mais c’est en 2015, après avoir noté l’autorisation en vente libre, que nous avons eu l’idée d’en proposer aux buralistes », explique Ludovic Lemoues, président de Funline. Ce dernier n’oublie pas qu’une scène de la série « Plus Belle la vie », où trois personnes prenaient du poppers, lui a offert une publicité énorme.

« Beaucoup de gens ne savaient pas que ce produit était autorisé en France, et d’autres ne connaissaient même pas son existence », explique le dirigeant … qui a vu ses ventes de poppers quadrupler en huit ans.

Les poppers du Laboratoire Funline, un buraliste breton dans le Pays de Morlaix, en vend depuis cinq ans environ. « Je vends du poppers parce qu’il y a une demande. Quand plus de cinq clients demandent un produit, c’est qu’il y a sans doute une attente. C’est pour cette raison que j’ai demandé à mon grossiste-pipier de m’en délivrer », témoigne-t-il dans Le Télégramme.

« Je vends une trentaine de fioles par mois », estime le buraliste, qui constate, également, à l’approche des événements festifs, ses ventes progresser. Si ses fioles ne sont pas mises en évidence dans son établissement – « il faut que l’on m’en demande pour que j’en vende » -, le buraliste voit aussi le poppers comme « un effet de mode » chez les jeunes (…)