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28 Juil 2020 | Profession
 

Tournée des médias pour Philippe Coy, ce mardi 28 juillet, jour de la « généralisation du paiement de proximité » chez les buralistes (voir ce jour et 27 juillet). Extraits de ses déclarations matinales, en direct, sur RMC / RMC Découverte.

RMC : Factures de cantine, de crèche ou d’hôpital … amendes, voire même certains impôts ou taxes d’habitations … tout cela est payable, désormais, chez les buralistes. Comment cela fonctionne-t-il concrètement ?

• Philippe Coy : « C’est tout simplement un service de plus rendu par nous. Il suffit pour le client de scanner, lui-même, sur le terminal FDJ le document reçu d’une administration; pendant que le buraliste ne voit apparaître que la somme à acquitter, de sorte à ce que la confidentialité de l’opération soit assurée. 

« Le client ayant, pour sa part, les possibilités de payer en espèces (jusqu’à 300 euros), en CB ou en plusieurs fois (…) C’est une procédure qui a été conçue, notamment, pour les paiements en numéraire.

« Aujourd’hui, il y a 500 000 Français qui n’ont pas accès à un compte bancaire ou qui ont des difficultés pour aller sur Internet (…) Les pouvoirs publics ont voulu aussi donner plus de proximité à cette faculté de payer ce type de factures. Avec les 5 100 buralistes de cette phase de généralisation, nous assurons 1 600 points de paiement en plus qu’auparavant.

RMC : Quel intérêt pour le buraliste ?

/ Philippe Coy : « … celui, tout simplement, de continuer notre service d’utilité locale auprès du public. Nous sommes des préposés de l’administration. C’est dans ce cadre que nous vendons du tabac mais pas que … D’ailleurs, les plus anciens de nos auditeurs doivent se souvenir que c’est chez les buralistes que l’on s’acquittait auparavant des vignettes automobiles ! Jusqu’en 2 000.