« Ploom redifine smoking for the modern generation ». Tel est la raison de vivre de l’entreprise Ploom, créée à San Francisco en 2007 (voir Lemondedutabac du 2 juin 2013).
Car la Ploom, que vient de lancer officiellement en France JTI (voir Lemondedutabac du 15 avril), est le fruit de l’imagination créatrice et entrepreneuriale de deux jeunes physiciens américains, tous deux titulaires d’un Master (product design) de la prestigieuse université privée de Stanford, au cœur de la Silicon Valley. Cette université, deuxième mondiale dans le fameux classement de l’université Jiao Tong de Shanghai. Ce lieu mythique, aussi, où est né Internet.
Les deux jeunes ingénieurs en question sont Adam Bowen (à droite) et James Monsees (à gauche). Le premier a travaillé quelques temps, parallèlement à ses études, avec des start-ups mais aussi pour Apple.
Pendant ce temps, le second participait aux développements de produits de consommation courante et participait au Hasso Plattner Design Foundation, toujours à Stanford.
Ce sont eux deux qui ont trouvé un moyen pour vaporiser à basse température du tabac en capsules. Et ils ont « designé » une première Ploom. Au look, déjà, follement tendance.
En 2011, ils signent un contrat de coopération exclusive avec Japan Tobacco International qui prend une participation au capital de leur entreprise. Ploom se garde le marché américain ; JTI s’occupe du reste du monde.
Cet accord a contribué à mettre au point la deuxième génération de Ploom. Celle qui arrive sur le marché français. Et de préparer l’industrialisation massive des capsules/vapods.
A partir de la principale usine JTI en Europe, située en Allemagne.