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7 Mai 2015 | Observatoire, Profession
 

confe_buralistesDans un communiqué (repris intégralement ci-dessous), la Confédération des buralistes a immédiatement réagi aux résultats préliminaires de l’enquête « Paris sans tabac » mettant en cause les buralistes (voir Lmdt de ce jour).

« Je conteste formellement les conclusions de l’enquête administrée par lui-même et présentée ce jour par le professeur Dautzenberg, selon lesquelles les buralistes vendent sciemment du tabac à des mineurs de moins de 18 ans.

« L’interdiction de vente aux mineurs n’a pas été facile à mettre en œuvre, mais elle est respectée par l’ensemble des buralistes de toute la France.

« Nous nous posons des questions sur les conditions de réalisation du sondage du professeur Dautzenberg, effectué uniquement à Paris et basé sur la simple interprétation de déclarations faites par des mineurs.

« Nous déplorons le fait – mais nous n’y pouvons rien – que ces mineurs puissent facilement se procurer du tabac, acheté pour leur compte, par des familiers ou des relations ayant plus de 18 ans. L’Education Nationale et les familles ont aussi leur part de responsabilité.

« De même, nous déplorons le fait que de plus en plus de jeunes mineurs utilisent Internet pour avoir accès au tabac. A ce propos il serait intéressant de savoir ce qui a effectivement été mis en œuvre depuis le vote en décembre dernier de l’interdiction (à tout âge) d’acheter du tabac sur internet.

« Ce n’est pas en lançant des polémiques artificielles contre les buralistes que l’on fera effectivement diminuer le tabagisme. Qui peut imaginer que le tabac n’existera plus le jour où les buralistes auront disparu sous le poids des attaques incessantes dont ils sont l’objet ? ».