Un tout petit moins d’un an après ce vote noctambule de l’Assemblée nationale où le paquet neutre a été adopté à deux petites voix près (voir Lmdt du 26 novembre 2015), une certitude en ce matin du 21 novembre : il n’y a désormais que du paquet neutre qui arrive dans les livraisons de cigarettes et de tabac à rouler des buralistes (voir Lmdt du 20 novembre).
Et à partir du 1er janvier, les buralistes ne pourront proposer à leurs clients que du paquet neutre.
Un certain nombre de questions subsistent, cependant :
• Quid de la procédure de reprise (voir Lmdt du 29 août 2016) des produits non-conformes qui resteraient chez les buralistes après le 1er janvier ? L’ensemble des acteurs de la filière n’en sont encore qu’aux hypothèses concernant les modalités précises de reprise – et de remboursement – de ces produits. Le sujet n’est pas anecdotique.
• Quid de la validation, ou non, de certaines marques ou noms de produits susceptibles de contribuer en soi « à la promotion du tabac » (voir Lmdt du 10 octobre) ? Car cette nouvelle restriction doit s’ajouter, à un moment ou à un autre, au paquet neutre. Or, rien de nouveau sur le sujet.
• Enfin, et c’est essentiel, quid de la réaction des clients par à rapport à cette transformation forcée (dans son conditionnement, du moins) du produit qu’ils paient déjà relativement cher, alors que jamais, en France, il n’aura été aussi facile de s’approvisionner en dehors du marché officiel ?