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9 Avr 2018 | Observatoire
 

La banque sur smartphone de La Banque Postale serait certes loin d’être la première sur le marché mais pour compenser ce retard à l’allumage face au Compte-Nickel des buralistes (voir Lmdt des 4 avril et 28 février), au N26 et autres, elle veut jouer la carte de l’image.

Baptisée « Ma French Bank », précisément pour évoquer la mission territoriale de La Banque Postale, elle se veut un outil bancaire du quotidien mais « solidaire ».

Concrètement, seront associés aux services bancaires quotidiens (compte courant, moyens de paiements, crédit à la consommation, services d’assurance, etc.), des offres de « crowdfunding » en intégrant celles de la plate-forme KissKissBankBank, acquise il y a un an par la filiale bancaire de La Poste.

« Notre banque mobile va proposer autre chose qu’un assistant personnel égoïste, nativement elle embarquera un outil de « crowdfunding » pour permettre de faire des actes solidaires avec son téléphone. Par exemple, soutenir le financement d’une boulangerie locale ou un musée de sa région. Le numérique rime souvent avec repli sur soi, Ma French Bank veut au contraire ouvrir au financement de projets locaux », a expliqué le président du directoire de La Banque Postale, Rémy Weber aux Échos (édition du 6 avril), à l’occasion des « assises de la banque citoyenne », organisées par le groupe.

C’est ce qui s’appelle s’acheter de la « citoyenneté » à bon compte.