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28 Avr 2016 | Profession
 

michel-burton« Basta ! La vie continue … »

Famille et familiers, Auvergnats et buralistes, collaborateurs et partenaires économiques devenus amis, artistes et épicuriens, journalistes et compagnons Jean Nicot, visages graves ou sourires complices … toutes les vies de Michel Burton se sont confondues en une même élévation sous la haute voûte de l’église Saint-Eustache de Paris, pour un ultime hommage (voir Lmdt des 21, 24 et 26 avril).

•• Au même moment, paraissait le numéro 641/ mai 2016 de la Revue des Tabacs. Avec un éditorial-hommage que nous reproduisons (voir Lmdt du 22 avril) :

« Adieu Michel

Michel Burton, éditeur et fondateur du groupe de presse MBC, nous a soudainement quittés le 20 avril 2016, à l’âge de 70 ans.
Michel était un patron de presse respecté et passionné par son métier.
Pendant un demi-siècle, il a défendu ses convictions et s’est fait l’avocat des professions représentées au sein de ses différents magazines.
Avec Michel, le monde de la presse perd un des ardents défenseurs de la liberté de penser et de s’exprimer. Ses prises de position et ses éditos en étaient de flagrantes démonstrations. Farouchement indépendant, il laissera le souvenir d’un pourfendeur de la pensée unique.
Michel était un épicurien amoureux de l’art de vivre à la française … faisant fi des bien-pensants et des hygiénistes.
Michel a inoculé le virus de la presse à plusieurs générations de journalistes, qui ont eu l’opportunité de se former à ses côtés. Jusqu’à ses derniers instants, il a veillé à ses titres.
Michel nous a montré le chemin, nous continuons !
Nelson Burton et l’ensemble des collaborateurs du groupe MBC ».

•• Et puis, au Mondedutabac, nous avons reçu le témoignage suivant d’une ancienne collaboratrice de Michel Burton :

« Je suis très sincèrement attristée par le départ de Michel. Il fut mon rédacteur en chef à « Partir » dans les années 80. Ce furent certainement les plus belles années de ma carrière pendant lesquelles, en tant que secrétaire générale de la rédaction, il m’appelait Maman. Une mère … je devais l’être un peu pour cette bande de talentueux farfelus savamment orchestrée par Michel, audacieux aventurier de ce titre libre. Il m’a fait voyager, il m’a donné le goût de l’écriture, de la tolérance, de la liberté d’expression et de pensée. Je l’en ai remercié et je le fais encore aujourd’hui. Je pense à lui et à ses proches.
Nicole Ligney ».