Maryline Silvestre (adjointe au maire chargée des enjeux climatiques et environnementaux) et Sophie Pornet (conseillère municipale déléguée chargée de la rénovation urbaine et de la politique de la Ville) ont décidé d’accélérer les actions de sensibilisation et de communication sur le jet de mégots de la ville de Vienne (29 000 habitants, Isère).
Pour cela, le conseil municipal a validé, ce 27 juin, la signature d’un contrat avec l’éco-organisme Alcome. Contrat qui a été signé pendant le festival « Jazz à Vienne » qui a vu l’installation de cendriers sondages, grâce à Tchao Mégot, à Cybèle et au Théâtre antique (voir 18 juillet).
« Notre premier objectif sera de réaliser un état des lieux des « hotspots » des mégots abandonnés sur la voie publique dans toute la ville » explique, dans Le Dauphiné Libéré, Maryline Silvestre.
Car c’est un des objectifs des élues : travailler dans tous les quartiers de Vienne, pas seulement dans le centre-ville. Une fois cette carte réalisée, des actions de sensibilisation, de communication et d’aménagement seront réalisées sur les lieux les plus touchés par cette pollution.
« Il faut savoir que 40 % des cigarettes consommées dans l’espace public finissent par terre », souligne Camille Meline, déléguée régionale chez Alcome, « l’État nous a fixé un objectif de réduction de 40 % des mégots jetés dans l’espace public d’ici à 2027. »
La Ville et son partenaire réaliseront des bilans d’étape réguliers pour voir ce qui fonctionne et ce qui peut être amélioré. Les buralistes, les bars et restaurants sont associés à la démarche.