Depuis le 1er octobre de l’année dernière, on risque une amende de 68 euros pour tout abandon de mégot sur le pavé parisien (voir Lmdt du 1er octobre 2015). Seulement, il semble bien que peu de cas aient amené à verbalisation. Les 96 « inspecteurs municipaux » – annoncés pour la circonstance (voir Lmdt du 2 octobre 2015) – ayant du mal à occuper le terrain.
Changement de braquet depuis ce lundi 12 septembre. Anne Hidalgo vient d’installer la DPSP (Direction Prévention Sécurité Protection) ou « brigade de lutte contre les incivilités ». Et là, on passe à 1 800 « brigadiers » sous un même uniforme.
Soit le regroupement d’inspecteurs municipaux, de surveillants des parcs et jardins, de contrôleurs du service propreté de la ville avec une grosse centaine de « pervenches » et le compte est bon.
Leur mission : traquer et verbaliser les petites nuisances du quotidien. À savoir, d’après Le Parisien de ce 12 septembre : les jets de mégots ou les épanchements d’urine, les installations sauvages sur la voie publique, les dépôts d’ordure, les ventes à la sauvette …
Mais, s’empresse-t-on d’ajouter, « pas du stationnement ni des affaires liées à la petite délinquance ». Tiens, tiens. La vente à la sauvette, ce n’est pas de la petite délinquance ?