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11 Mai 2019 | Pression normative
 

Une dizaine de cendriers urbains ont été installés dans plusieurs rues de Chantilly (Oise), à proximité d’établissements comme les bars et les restaurants. D’ici à quelques semaines, leur nombre devrait doubler.

Des nouvelles mesures qui s’inscrivent dans la politique, menée par la maire (LR) Isabelle Wojtowiez, pour une ville plus propre.

•• Afin de sensibiliser les fumeurs à jeter les mégots dans ces nouveaux mobiliers urbains, des autocollants y ont été apposés pour rappeler qu’un petit filtre usagé met quinze ans à se dégrader et pollue 500 litres d’eau.

Pour ceux qui n’y seraient pas sensibles, ce sera 68 euros : « comme pour les crottes de chiens ou le fait de mettre ses ordures ménagères dans les poubelles de la ville » commente Isabelle Wojtowiez, « ça fait cher la cigarette ! ».

•• Une décision bien reçue des fumeurs, d’après la presse locale : « c’est très pratique, on n’est plus obligé de chercher une poubelle » glisse l’un d’eux à proximité d’un cendrier.

Dans un salon de coiffure à côté duquel a été installé l’un de ces récipients cylindriques, le commerçant se réjouit à l’idée de voir les trottoirs plus propres. Le propriétaire d’un bar se félicite d’avoir un de ces nouveaux cendriers « plus petits et esthétiques ». « Il en faudrait plus », note ce dernier, qui reste un tantinet dubitatif « C’est une bonne idée, même si je ne suis pas sûr que ça empêche les gens de les jeter partout. »