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16 Déc 2016 | Profession
 

Aujourd’hui, une soixantaine de buralistes de Midi-Pyrénées se sont rassemblés devant le tribunal d’Albi (voir Lmdt des 16 et 15 décembre), en compagnie de membres de la famille de Luc Fournié, ce buraliste récemment condamné à dix ans de prison pour le meurtre d’un cambrioleur (voir Lmdt des 12 et 5 décembre).

Visages graves, les manifestants portaient un maillot « Je m’appelle Luc Fournié », en présence de nombreux journalistes.

« Je m’appelle Luc Fournié ». C’est ainsi que Jean-Michel Quintin (président de la chambre syndicale des buralistes du Tarn) a témoigné sur la personnalité et la vie professionnelle de son collègue. Avec émotion, il a décrit le travail harassant d’un patron de bar-tabac, sa disponibilité, ses responsabilités grandissantes dans une société elle-même déboussolée. À cela, il faut ajouter la présence permanente de l’insécurité : « aucun buraliste n’est à l’abri d’un coup de fatigue et d’une poussée d’angoisse pouvant amener à un drame ».

Gérard Vidal (président de la fédération des buralistes de Midi-Pyrénées) a lu un message de Pascal Montredon (Message en lien).

Avant de se séparer, les manifestants ont une nouvelle fois scandé « Je m’appelle Luc Fournié ».

Moins de participants qu’attendu … mais un rassemblement particulièrement bien organisé par les buralistes.