On sait que le ministère de l’Intérieur est très soucieux devant le développement, dans Paris, de parties de pokers privées et autres tables de jeux clandestines depuis la fermeture, ces derniers temps, de plusieurs cercles de jeux implacablement compromis dans de sombres affaires judiciaires.
Première idée au ministère de l’Intérieur : autoriser l’ouverture de casinos. Encore faudrait-il que Paris soit classée « station touristique », comme une station balnéaire ou une ville d’eau. On aurait pu l’imaginer dans le sillage de la libéralisation des ouvertures commerciales induites par la loi Macron.
Mais cela passe aussi par un vote du Conseil de Paris. Or, les écologistes, le Front de gauche et la leader du groupe « Les Républicains », Nathalie Kosciusko-Morizet, sont contre.
Le ministère s’appuie alors sur les recommandations d’un rapport sur « une nouvelle offre légale de jeux à Paris », signé par l’ancien préfet Jean-Pierre Duport : la création de « clubs de jeux » avec le statut de société commerciale. Ne disposant pas de machines à sous, ces « clubs » échapperaient à la législation des casinos et donc à la nécessité d’un vote du Conseil de Paris.
On parle de l’implantation d’une dizaine de ces « clubs de jeux ». Même si certains en imaginent une vingtaine, voire plus.
Et la Française des Jeux, tout comme le PMU, ont été approchés pour y adjoindre leurs jeux. Qu’en pensent les buralistes – détaillants ou titulaires – parisiens ?