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13 Mar 2019 | International
 

33 États américains sur 50 ont déjà légalisé la consommation de cannabis pour usage médical. Et 10 états (plus la capitale fédérale) l’ont fait pour un usage récréatif. Pourtant, Le cannabis reste toujours placé sur la liste des substances dangereuses de l’agence fédérale de lutte anti-drogue (DEA).

Deux élus américains ont présenté, le 7 mars, au Congrès un projet de loi visant à rayer le cannabis de la liste des substances dangereuses aux États-Unis, dénonçant, au passage, « une politique anti-drogue archaïque ».

•• Cette dernière a mené à « la surcriminalisation et aux incarcérations de masse », a affirmé, ainsi, la démocrate Tulsi Gabbard, élue de Hawaï à la Chambre des représentants. Avec le républicain de l’Alaska Don Young, co-auteur du projet, elle a fustigé les « milliards de dollars (dépensés) en mettant des gens sous les verrous pour des délits non violents ».

•• L’administration Trump a annulé, en janvier 2018, cinq directives, émises sous la présidence Obama, selon lesquelles les autorités fédérales s’abstenaient de poursuivre les acheteurs de cannabis ou les officines de vente pour se concentrer sur les gros trafiquants.

Le texte des parlementaires veut résoudre la « contradiction entre les lois des États et la loi fédérale qui crée du désordre dans l’économie, laissant les banques et les entreprises dans la confusion et l’incertitude ».

•• Les deux élus ont également présenté un texte sur la collecte des données concernant le cannabis. Il autoriserait notamment les études concernant les effets des politiques locales de légalisation sur la santé, la criminalité ou l’économie. Certaines de ces recherches sont actuellement prohibées.