À propos de la dernière édition du rapport de la Cour des Comptes (voir Lmdt du 8 février) …
En découvrant hier ce qu’ils estiment être un nouveau réquisitoire anti-buralistes, si ce n’est une proposition en bonne et due forme de démantèlement du monopole de distribution du tabac, certains responsables de la Confédération ont fait appel à leur mémoire …
Et de se rappeler un article paru, il y a quelques années, dans l’hebdomadaire Challenges sur « les planques de la République » (voir Lmdt du 18 février 2013).
Parmi ces planques … « la Cour des Comptes (439 contrôleurs) qui est pénalisée par la faible productivité d’une partie de ses membres, dont certains ont des activités politiques à l’extérieur ».
On y lit aussi que les conseillers-maîtres à la Cour des Comptes, inamovibles, peuvent recevoir sous forme de primes jusqu’à 46 % d’un salaire déjà confortable. Dans des conditions à la fois quasi automatiques et opaques.
Un magistrat de la Cour des Comptes ayant confié à l’auteur de l’article : « comme il n’y a pas d’indicateur de productivité, ces bonus sont attribués par les présidents de chambre de façon discrétionnaire ».