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2 Juil 2018 | Profession
 

Après la publication, ce dimanche, de décrets et arrêtés très attendus et officialisant des points clés du Protocole négocié avec le Gouvernement par la Confédération, l’hiver dernier (voir Lmdt du 1er juillet), le projet de transformation du réseau des buralistes passe actuellement par des phases décisives, prologues à son lancement effectif.

•• Les échanges – tant en interne à la Confédération qu’avec la Direction générale de la Douane – sont intenses : il s’agit de mettre sur pied les mécanismes et procédures qui permettront d’accorder les soutiens financiers aux buralistes qui porteront un projet de transformation de leur point de vente.

•• Et dans l’esprit des élus et des équipes travaillant sur le sujet, il est hors de question de donner « un simple coup de peinture » ni de se focaliser sur une modeste diversification dans telle ou telle activité. C’est de « transformation » dont il est question. Avec des critères précis et relativement ambitieux, à la hauteur du soutien public accordé au « Fonds de Transformation » : vingt millions d’euros par an, pendant quatre ans.

•• D’où l’importance que Philippe Coy accorde aux « Journées de la Transformation #buralistes2021 » qui s’enchaînent actuellement à un rythme effréné :

Alençon, jeudi dernier le 28 juin (voir Lmdt du 30 juin)
Montceau-Les-Mines, demain mardi le 3 juillet
Strasbourg, ce jeudi 5 juillet.

•• Ces « Journées » ne consistent pas seulement en des rencontres avec des officiels (Préfecture, Douane) ainsi qu’avec des élus politiques ou consulaires, intéressés par le nouveau discours de l’organisation des buralistes.

Mais beaucoup d’importance est accordée aux visites de terrain chez des buralistes et à la réunion (exclusivement entre collègues) qui se tient en soirée. L’occasion de recueillir, croiser et confronter tout ce que les uns et les autres projettent dans l’idée de transformation. En fonction de leurs expériences respectives de commerçants. De leurs envies d’entrepreneurs, aussi.

Et ce sont toutes ces idées qui sont remontées en temps réel. Dans l’esprit de « co-construction » insufflé par Philippe Coy.