Succès oblige, la cigarette électronique commence à intéresser les associations de défense des consommateurs. Ainsi, l’UFC-Que Choisir a mené l’enquête, à l’aide d’une caméra cachée, sur le discours et les méthodes de vente pratiqués dans les boutiques d’e-cigarettes. Objectif : observer, dans un esprit « protection du consommateur », les réponses apportées à des clients en quête d’informations sur un nouveau produit.
La vidéo (disponible sur le site Quechoisir.org) n’est, certes, pas représentative de l’ensemble de la profession mais elle nous plonge dans l‘univers des nombreuses petites officines que l’on voit fleurir un peu partout, avec des vendeurs pas toujours « professionnels ».
« Attention à ne pas prendre le discours des vendeurs pour argent comptant, car ils ont tendance à en rajouter quant au bénéfice sur la santé » prévient le reportage. Certains n’hésitant pas à promettre des « miracles » quant aux interrogations sur le « sevrage tabagique ». : « C’est sûr qu’il va arrêter la cigarette mais qu’il va continuer la cigarette électronique »; « Cela fait diminuer la consommation de cigarettes par 10 » ; « 20 à 30% arrêtent le tabac après six mois de e-cigarettes » …
Quand aux informations sur les ingrédients ou la qualité des produits, UFC-Que Choisir fait la démonstration d’arguments un peu légers : « c’est 100% naturel » ; « c’est étudié par les docteurs » ; « c’est mille fois moins nocif que la cigarette, c’est le ministre qui l’a dit » ; ou, carrément, exotiques : « la fumée ? c’est la même que la vapeur de la cuisson du riz, par exemple ».
Peut mieux faire, conclut l’UFC qui annonce un reportage plus complet sur la qualité des e-cigarettes et des e-liquides, fin août.