Depuis jeudi, à Nancy , les chercheurs d’une vaste enquête ayant pour but d’évaluer les effets de la consommation régulière de cannabis sur le cerveau ont lancé un appel pour recruter 180 volontaires, de 18 à 55 ans, répondant à trois profils : fumeurs de cannabis au moins sept fois par semaine, fumeurs réguliers de tabac, personnes ne consommant ni l’un ni l’autre.
Problème : le CHU de Nancy a été débordé par les postulants consommateurs de cannabis (300 demandes) mais reste toujours en quête de fumeurs de cigarettes …
Interrogé dans Le Parisien – Aujourd’hui en France de ce vendredi 21 février, le Docteur Vincent Laprévote s’est étonné de cet afflux massif de consommateurs de cannabis qu’il interprète cependant … « comme un signe d’inquiétude ».
Pour mieux écarter une autre explication qui vient à l’esprit : « attention, nous ne faisons pas fumer du cannabis au CHU et on ne leur fournit rien ! D’ailleurs, à l’issue de ce projet qui doit durer un an, nous leur proposerons une aide à l’arrêt de la consommation ».