Quatre gérants de boutiques parisiennes, vendant un dérivé de cannabis à faible taux de THC (cannabis light), ont été mis en examen pour infraction à la législation sur les stupéfiants – tout comme leur magasin en tant que personne morale – a appris de source judiciaire l’AFP, le 13 juillet.
Ces gérants ont été mis en examen pour « transport, détention, offre ou session, acquisition ou emploi de stupéfiants », ainsi que pour « provocation à l’usage de stupéfiants », et placés sous contrôle judiciaire, a précisé cette source.
•• Plus précisément, il s’agit de trois hommes et d’une femme gérant des établissements dans les 11e, 16e et 18e arrondissements de Paris.
À la fin de juin, trois dirigeants d’enseignes dans les 2e et 11e arrondissements avaient déjà été mis en examen pour les mêmes chefs (voir Lmdt des 1er juillet et 28 juin).
•• Le phénomène ne concerne pas que la capitale. Mercredi, à peine 48 heures après avoir ouvert dans un quartier étudiant et populaire du centre de Bordeaux, un coffee shop a baissé le rideau.
Son gérant a lui aussi été mis en examen pour infraction à la loi sur les stupéfiants.
•• On compterait, en France aujourd’hui, près d’une centaine de ces boutiques spécialisées dans ces produits dits de cannabis light.