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28 Sep 2014 | Profession
 

Cartes bancairesLe Journal du Dimanche évoque, dans son édition de ce 28 septembre, la condamnation par la Cour d’Appel de Paris de quatre établissements bancaires et du GIE-Carte bancaire pour faute dans des affaires d’arnaques à la carte bancaire. Ce qui laisserait à penser que le système des cartes bancaires n’a pas toujours été sécurisé. Et en l’occurrence, plusieurs buralistes – une quarantaine selon le JDD – étaient parmi les commerçants lésés.

Les faits remontent aux années 2007 / 2008. Les clients indélicats, de vrais escrocs, se montrant particulièrement intéressés par les paris sportifs. Pour blanchir de l’argent. « Et en privilégiant des matches à petites côtes pour être sûrs de récupérer, au moins, la mise de départ » (…) « Ils volaient les cartes bancaires et les codes confidentiels, en général à des personnes âgées, souvent inattentives aux distributeurs. Lors du paiement, l’escroc tape une première fois le code de la carte. Puis, alors que la banque est contactée pour valider l’opération, il simule une autorisation en tapant un code aléatoire qui force la transaction … ». Soit une claire défaillance du système de sécurité Carte bancaire.

De leur côté, les commerçants étaient avisés, plusieurs jours après, par leur banque, que la carte a été volée et donc que l’encaissement était annulé … pendant que la Française des Jeux récupérait son dû. Dans cette histoire, des commerçants ont pu perdre jusqu’ à 15 000 euros.

Il aura fallu une  longue procédure pour que le CIC, la Bred et deux caisses du crédit Agricole soient condamnés à rembourser 40 000 euros, plus dommages et intérêts, à quatre buralistes qui sont allés jusqu’au bout.

Certains escrocs ont été arrêtés. L’un d’entre eux aura dépensé 100 000 euros de « vrai-faux gains » en « achats de cigarettes faciles à écouler, hôtels et courses sur internet », précise Le JDD.