On sait que le Canada essaie de généraliser, à toutes les provinces, la mesure d’interdiction des arômes (sauf tabac), dans les e-liquides, qui est déjà en vigueur au Québec (voir 3 juillet 2024 et 7 août 2023). Mais le projet est suspendu.
La ministre de la Santé mentale et des addictions, Ya’ara Saks, l’a confirmé. Les partisans de la mesure annoncent que l’application du texte est simplement repoussé à cause des prochaines élections fédérales (dont on ne connait pas encore la date) suite à la démission du premier ministre Justin Trudeau.
Mais les partisans du vapotage y voient aussi la preuve de la montée en puissance de leur campagne de sensibilisation. « En 2024, 100 000 lettres de protestation ont été adressées aux responsables politiques pour rappeler l’importance des arômes « souligne la porte-parole de Rights 4 Vapers. Maria Papaioannoy : « les tentatives pour interdire les arômes au Canada ne relèvent pas d’une démarche de santé publique mais d’un projet idéologique centré sur l’abstinence. »
Un récent sondage fait ressortir qu’un canadien sur cinq utilise ou a utilisé le vapotage pour arrêter de fumer. Et que 68 % de ces vapoteurs ont fait appel à des e-liquides avec les arômes cités dans le projet d’interdiction. « Cela montre bien que l’interdiction serait contre-productive ».