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21 Jan 2018 | Profession
 

Un appui de la banque qui se fait attendre plus longtemps que prévu … et l’on se retrouve avec un linéaire quasi-vide. Avec l’étonnement de la presse locale. Comme cela vient d’arriver dans Le Loiret et pourrait se passer n’importe où, pour n’importe quel buraliste.

•• La semaine dernière, La République du Centre s’est intéressée à la situation plutôt énervante du « Dagobert », un bar-tabac-restaurant de Châtillon-le-Roi, à l’est de Pithiviers (Loiret), qui s’est retrouvé pendant plusieurs jours avec des linéaires tabac vides.

•• Le commerce tournait bien depuis sa réouverture en août, mais en ce début d’année, l’activité s’est brusquement calmée. « On est passé de vingt à quatre couverts quotidiens pour la partie restaurant » a expliqué Angélique Merciris au journal régional.

Cette baisse de fréquentation, propre au début de l’année, s’est répercutée notamment sur l’activité tabac. D’où un problème de règlement de commande tabac, une demande d’aide cautionnée auprès d’une banque, bien implantée en zone rurale, qui met du temps à être traitée …

•• Voilà comment on en arrive, vite fait, à une situation de pénurie : un linéaire vide, pendant une semaine … en dehors d’une dizaine de paquets « ceux que les gens ne veulent pas » rapporte La République du Centre qui annonce cependant qu’heureusement, après plusieurs jours de négociation, la banque a finalement validé la demande du « Dagobert ». Et le réapprovisionnement en tabac a pu être effectué le mercredi 17 janvier.

•• Explication – un peu simple – de l’agence bancaire au journaliste : « comme pour toute demande de crédit, il nous a fallu étudier en détail la situation. Analyser les antécédents, le taux d’endettement… Car si la cliente n’honore pas ses paiements, c’est vers nous que se retournera le fournisseur. »

•• Ce que ne sait pas La République du Centre c’est tout le travail de la chambre syndicale des buralistes du Loiret, auprès de la banque en question, afin de débloquer la situation de cette collègue. « Le conseiller ne voulait pas la cautionner de peur de l’instabilité de la situation économique » nous déclare Sandra Salgado (présidente des buralistes du Loiret).

« Je pense que beaucoup de nos collègues sont dans la même situation, il ne faut donc pas hésiter à employer les moyens face aux banques qui méconnaissent, de toute évidence, notre métier. »