« Le réseau a fait sienne la transformation pour changer d’image. Le drugstore du quotidien, essentiel dans les quartiers et les villages, doit montrer patte blanche, et afficher son caractère vertueux. Des moyens se déploient. Et il faut s’en emparer. »
C’est ainsi que débute un article, signé Stéphanie Lacaze-Haertelmeyer, paru dans Buralistes, magazine de la fédération des buralistes Ile-de-France (numéro de juin).
Extraits parmi les témoignages sollicités.
•• Utile rappel : « il ne faut pas oublier que lors de la dernière signature du contrat avec l’État sur la transformation, le ministre a bien mis en avant le fait que si un buraliste se fait prendre par la patrouille en train de vendre à un mineur, il se verrait perdre pendant deux ans ans toutes les aides d’État », Philippe Glory / vice-président de la Confédération des buralistes (1er avril 2023).
•• Sanctions : « pour ce qui concerne la vente des produits du tabac et du vapotage en France, l’amende encourue par les buralistes n’est pas assez dissuasive. En Allemagne, elle est de 5 000 euros contre 135 euros en France », Emmanuel Balas (fondateur de Buralform).
•• BOB (démarche d’auto-certification des buralistes responsables) : « c’est justement une démarche pour obtenir demain d’autres produits à vendre dans nos établissements en montrant que nous sommes des gens responsables et respectueux des règles qui nous sont imposées », Philippe Glory.
•• Zéro défaut : « c’est un enjeu d’avoir un réseau identifié zéro défaut sur ce sujet de la non-vente aux mineurs pour assurer le business de demain », Emmanuel Balas.