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12 Août 2019 | Profession
 

Effet répliques, phénomène médiatique bien connu …

Après Le Bien Public et RTL (voir Lmdt du 9 août 1 et 2), BFMTV se penche sur l’évolution du métier de buraliste face à la chute des ventes de tabac.

« Voici un peu moins de deux ans, en octobre 2017, une grande manifestation de protestation contre la hausse du paquet de cigarettes, qui doit passer à 10 euros en 2021, a été organisée (voir Lmdt des 4 et 5 octobre 2017). Ce temps-là est révolu. Désormais, l’heure est plutôt à l’action entrepreneuriale visant à accompagner la transformation de leur métier » démarre ainsi le sujet.

•• Pourtant, le contexte économique reste difficile pour les buralistes dans certaines régions, poursuit l’analyse, en se référant à l’agglomération dijonnaise et à certaines régions frontalières du Nord, de l’Est et du Sud de la France. « Ces zones subissent la rude concurrence de pays limitrophes où les cigarettes sont vendues bien moins chères que dans l’Hexagone (Belgique, Luxembourg, Espagne) » confirme-t-on à la Confédération.

Les départs à la retraite d’une profession vieillissante (49 ans d’âge moyen), la désertification rurale et le recul de l’activité économique de certaines villes moyennes excentrées, se cumulent pour précipiter les cessations d’activité.

•• Mais, les buralistes sont-ils voués au déclin ? « Les transactions aboutissant à une reprise d’activité par un repreneur ont progressé de 1 % » affirme Isabelle Dujardin, de la Confédération des buralistes (…). Selon elle, le nombre des fermetures annuelles – moins de 500 par an – est en baisse actuellement.

•• Pour enrayer le déclin inexorable de leur activité tabac, les buralistes ont entamé une réorientation de leur métier. Ils ont commencé à « changer » leur logiciel en évoluant vers un commerce de proximité multiservices.

Les buralistes ont saisi l’intérêt, avec le vapotage, de conquérir une clientèle de fumeurs voulant changer. « Les bureaux de tabac sont très bien placés pour fournir des conseils aux candidats au vapotage dont ils connaissent les habitudes » affirme-t-on à la Confédération des buralistes, qui y voit une illustration emblématique de leur diversification dans le commerce.

•• Dans un autre domaine, la vente de billets SNCF vient aussi d’être enclenchée par la profession (voir Lmdt des 28 et 8 juillet).

•• Puis, les Français pourront, à partir de l’été 2020, régler leurs impôts, leurs amendes mais aussi leurs factures de crèche, de cantine ou d’hôpital dans les bureaux de tabac :  en espèces ou par carte bancaire (voir Lmdt des 25, 24 et 23 juillet).