La fédération des buralistes du Var a tenu son assemblée générale, le 23 mai, en présence de Philippe Coy, président national, Pierre Romero (président régional et administrateur de la Confédération) et de représentants des services des Douanes, de la Gendarmerie et de la Police.
À l’ordre du jour : la stratégie du réseau des buralistes, dans un contexte d’« urgence » selon Var Matin.
« Le marché du tabac français perd des volumes. En cause : les achats transfrontaliers, avec lesquels les écarts de prix se creusent, les ventes à la sauvette, les achats sur internet (…) Ces facteurs nous ont conduits à diversifier l’offre de produits à la vente. Jusqu’à reconsidérer le métier … », a résumé le président départemental, Philippe Valentin (et administrateur de la Confédération).
Avec le Protocole (re)négocié sur une durée de cinq ans, jusqu’en 2027 (voir 20 janvier 2023), « les buralistes sont des commerçants d’utilité locale et sont responsables de la vente de produits sensibles, sous la tutelle de l’État » assure Philippe Valentin.
Le Var compte 344 buralistes. 85 d’entre eux ont engagé une transformation et la sécurisation de leurs locaux, et proposent désormais des services annexes (La Poste, SNCF, paiement de proximité, point de vente agréé PVA, petite restauration avec des enseignes nationales, etc.) en plus des produits de la Française des jeux et PMU.
« Dans le Var, comme dans tout le pays, nous nous montrons résilients, attachés à nous transformer sans nous renier. Avec toujours l’objectif d’obtenir un moratoire fiscal sur les prix du tabac et le désir de jouer notre rôle de proximité locale … », a conclu le président. (voir naussi 27 février)