Double voiture-bélier
• Marne. Le stock de tabac d’un tabac-presse de Jonchery-sur Vesle a été la cible d’ un casse opéré avec la méthode – de plus en plus pratiquée – de la voiture-bélier dans la nuit du jeudi 28 au vendredi 29 septembre. Sauf que deux voitures auraient été utilisées pour l’opération, volées dans des communes environnantes.
Mieux vaut refuser tout de suite
• Nord. Ouvriers mais voyous avant tout. Trois habitants du Nord ont été condamnés, ce jeudi 28 septembre, par le tribunal correctionnel d’Arras, après avoir violenté, puis volé le gérant d’un bar-tabac d’Oisy-le-Verger, au printemps dernier.
Une coutume. À chaque fin de chantier, ces trois ouvriers de 33 à 38 ans sortaient les bouteilles. Sur place. Le mercredi 19 avril, ils ont commencé par « quatre ou cinq bières » chacun et du whisky. Pas assez à leur goût, puisqu’ils ont pris ensuite … la route et se sont arrêtés au bar-tabac d’Oisy-le-Verger, où ils comptaient bien prolonger la soirée.
Il était 20 heures et le gérant voulait baisser le rideau. Ils ont insisté : une première tournée, puis, en haussant à nouveau le ton, une deuxième… Le patron a rappelé alors qu’il fermait. En retour, il a reçu une pluie de coups de l’un des membres du trio qui s’avère être un « ex-boxeur professionnel ».
La victime en est sortie avec de multiples hématomes, un pneumothorax et des côtes cassées (dix jours d’interruption de temps de travail).
Avant de partir, l’agresseur et l’un des deux autres « clients » se servent largement en paquets de cigarettes. Le troisième compère, lui, a pris la fuite après avoir rapidement tenté de calmer son collègue le plus agressif. Mais, il n’avertit ni les forces de l’ordre, ni les secours … « par peur que ça parte trop loin ».
Verdict : l’agresseur/voleur (quatre condamnations au casier) est condamné à deux ans de prison, dont six mois avec sursis ; l’autre voleur (onze condamnations), à dix-huit mois de prison, dont six avec sursis ; le fuyard, à huit mois de prison avec sursis, pour non-assistance à personne en danger.
La buraliste ne s’en était pas laisser compter
• Charente-Maritime. Mis en fuite par une buraliste de Rochefort lors d’une tentative de braquage le 23 novembre dernier (voir Lmdt du 26 novembre 2016), les prévenus (26 et 54 ans) comparaissaient ce jeudi 28 septembre devant le tribunal correctionnel. Ce sont l’addiction à l’héroïne et le manque d’argent qui les ont réunis. Et les ont amenés à passer à l’acte.
Après reconnaissance du site, ils ont débarqué à quelques minutes de la fermeture, le visage masqué et armés d’une barre en acier de … baby-foot.
Tout en refusant de leur donner la caisse, la buraliste avait appuyé sur le bouton d’alarme du système de surveillance et avait saisi une bombe lacrymogène pour les asperger copieusement. Les braqueurs avaient battu en retraite sans butin et abandonnant leurs cagoules. Les traces d’ADN avaient permis leur interpellation en mars 2017.
Le plus jeune a été condamné deux ans d’emprisonnement dont un assorti d’un sursis, le cinquantenaire à trois ans de prison dont un avec sursis.
S’attaquer 2 fois au même buraliste, en 3 mois
• Finistère. Deux malfaiteurs, âgés de 22 et 26 ans, devaient comparaître, ce jeudi 28 septembre, devant le tribunal de Brest pour avoir braqué – à deux reprises à trois mois d’intervalle – un même bar-tabac de la ville (voir Lmdt du 2 avril 2014). Seul le plus jeune des deux s’est présenté.
N’éludant aucune de ses responsabilités, il a détaillé le mode opératoire de ces 21 décembre 2013 et 6 février 2014 : une cagoule, une casquette et des pistolets factices afin d’obtenir le contenu de la caisse. Le contexte : des dettes de stupéfiants et des créanciers leur mettant la pression.
Le jeune présent à la barre a finalement été condamné à trois ans avec sursis et six mois ferme, son comparse à quatre ans ferme.