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18 Fév 2016 | Profession
 

Mauvais souvenir

Bombe lacrymogène• Périgord. Braquage express, ce mercredi 17 février à 11h30, dans un tabac-presse de Périgueux. Seul, le visage masqué par une capuche et un foulard, l’individu a mis en joug la buraliste avec son pistolet, a fait le tour du comptoir pour aller ouvrir lui-même la caisse et s’emparer de son contenu et, au passage, de plusieurs paquets de cigarettes. Lors d’un vol à main armée en septembre 2012, la même buraliste, alors enceinte de sept mois, avait été aspergée de gaz lacrymogène lors d’un vol à main armée.

Cambriolage acrobatique

• Aisne. L’alarme d’un bar-tabac du Fresnoy-le-Grand s’est déclenchée une première fois vers 0h30, puis une seconde dans la nuit du lundi au mardi 16 février … Mais quand la gendarmerie est arrivée, les cambrioleurs avaient disparu avec leur butin : cartouches de cigarettes et bouteilles d’alcool. L’accès au lieu était pourtant difficile : escalader un mur, briser plusieurs portes et fenêtres (pourtant sécurisées depuis des vols antérieurs), passer par des trappes dans les combles. En septembre dernier, c’est un café-tabac-PMU de la même commune qui était la proie de voleurs.

Une sombre histoire de vol de cannabis

• Pas-de-Calais. Le vendredi 29 janvier, quatre hommes armés débarquaient dans un tabac-presse de Robecq faisant main basse sur la caisse et des cartouches de cigarettes. Le véhicule identifié par un témoin conduit à l’interpellation, ce mercredi 10 février, de cinq personnes (dont un mineur). Lors de perquisitions, des cagoules, un pistolet, des gants sont retrouvés, ainsi que la caisse du tabac jetée dans un lac.

Jugé en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Béthune, ils sont passés aux aveux. Le chauffeur (21 ans) est descendu en repérage. Puis le quatuor est passé à l’action. « Je suis entré, pistolet à la main », admet Alexandre Georges (24 ans et 17 mentions au casier judiciaire), « le commerçant n’a pas voulu ouvrir la caisse alors je l’ai arrachée ». Ludovic Pisano, 37 ans, reconnaît avoir « mis un coup de sabre sur le comptoir. Pour me défendre. Je ne savais s’il allait avoir une arme ou pas… ».

Mais Alexandre Georges va justifier le braquage par une invraisemblable histoire de dette suite au vol, par son oncle – aujourd’hui disparu dans la nature – de 15 kilos de cannabis fin 2015 … les dealers volés menaçant depuis toute la famille afin de récupérer soit l’argent (65 000 euros), soit … l’oncle.

Quoiqu’il en soit, le « neveu » a été condamné à deux ans de prison, le porteur de sabre et un complice à un an, et le chauffeur à deux ans avec sursis.