Riposte
• Haute-Garonne. Il est 19 heures 15 ce samedi 15 octobre, quand un tabac-presse à Fontenilles (près de Toulouse) s’apprête à baisser le rideau. Il n’y a plus un client, restent à l’intérieur la femme de ménage et le buraliste.
Deux individus débarquent alors, armes au poing et cagoules sur la tête. Le premier se poste devant la femme de ménage, l’autre s’avance vers le patron. Mais celui-ci réagit illico presto : il sort lui-même une arme de derrière son comptoir, et menace les deux braqueurs, qui s’enfuient tout de suite sans demander leur reste … et surtout sans butin. La gendarmerie, elle, a quelques pistes, mais lance un appel à témoins pour collecter d’autres indices.
Selon ses déclarations, si le patron a réagi ainsi, c’est parce qu’il a déjà été braqué, deux fois.
Beaucoup de bruit
• Aisne. Il est 5 heures du matin ce jeudi 20 octobre, lorsque les voisins d’un buraliste à Saint-Quentin ont entendu une grosse détonation. Une voiture bélier vient d’entrer dans la porte qui jouxte la devanture du magasin.
Au final, la porte n’a été que légèrement enfoncée, et les malotrus sont repartis bredouille en laissant la Volkswagen Polo sur place. Ils ont arrosé l’intérieur du véhicule avec des produits ménagers afin d’éviter d’être retrouvé.
Un cambriolage par nuit
• Cher. Trois buralistes ont été visés par des cambriolages, entre ces 17 et 19 octobre.
À Bourges, dans la nuit de lundi à mardi, un ou plusieurs individus ont mis la main sur des paquets de cigarettes, des jeux d’argent et le contenu de la caisse. La nuit suivante, à La Chapelle-d’Angillon (à 36 kilomètres), l’alarme s’est déclenchée vers 4 heures. Il y avait plusieurs individus dans le bar-tabac qui ont pris une centaine de paquets de cigarettes. La même nuit, un bar-tabac de Fussy (11 kilomètres) qui a subi une tentative … des dégâts ont été constatés sur la porte.
« Un vrai démon »
• Doubs. Tout commence par une altercation entre deux hommes devant un bar-tabac à Montbéliard ce lundi 17 octobre vers 19 heures.
Une altercation qui débouche sur l’appel à la police de la part de l’un des deux protagonistes, l’autre se réfugiant illico dans le commerce. Comme il ne voulait rien acheter, rien consommer, le buraliste l’invite d’abord à sortir puis décide de l’évacuer manu militari … C’est alors qu’il reçoit un coup en plein visage. L’équipage de police – prévenu pour le premier épisode – interpelle l’homme excité, manifestement en état d’ébriété.
Surnommé Jésus Christ pour sa longue barbe, le trentenaire s’est vite transformé en authentique démon au commissariat, distribuant coups de pied et de tête en direction des fonctionnaires de police; l’un des policiers a été blessé à un doigt. Au terme de sa garde à vue, le Montbéliardais de 37 ans a été remis en liberté ce mardi, en fin de journée. Il est convoqué le 1er décembre prochain devant le tribunal de Montbéliard. Pour l’épilogue …