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21 Fév 2019 | Profession
 

Malmené, le géant mondial des stylos-billes et des briquets vient de lancer un plan stratégique de transformation – baptisé « Bic 2022-invente le futur » – avec l’objectif de relancer ses ventes dans un marché qui se révèle de plus en plus concurrentiel (Amazon, pure players du rasage, etc.).

Depuis 2015, l’entreprise a vu sa croissance ralentir passant de 6,2 % à 1,4 % en 2017. L’an dernier la hausse du chiffre d’affaires a été limitée à 1,5 %.

•• Le groupe reste focalisé sur ses trois piliers (stylos, rasoirs et briquets), la filiale Bic sport (planches à voile, paddles, …) venant d’être cédée.

« Mon grand-père disait toujours, le consommateur est notre meilleur ami. Cela reste vrai » a insisté le directeur général Gonzalve Bich, « à nous de le toucher là où il est, online ou offline ». Outre l’augmentation de l’efficacité de l’organisation … en avant toute sur l’innovation.

•• Pour preuve, le lancement du stylo à tatouer pour séduire les jeunes. Aux États-Unis ; 53 % des millenials ont déjà essayé un « tatoo » temporaire au cours de la dernière année. « BodyMark », la gamme de marqueurs de huit couleurs (photo), est déjà en test sur Amazon outre-Atlantique, ainsi qu’en France et en Grande-Bretagne à partir de mars.

•• Mais sur le digital, Bic ne réalise, pour le moment, que 5 % de ses ventes en ligne et s’est lancé comme pari de doubler ce chiffre à l’horizon 2022. Toujours sur le digital, Bic va mettre sur un site dédié le Bic Shave Club (abonnement lames de rasoir), déjà lancé en France.

•• Restent les produits moins faciles à vendre via Internet (« il est difficile d’expédier des briquets ») pour lesquels le groupe mise sur la personnalisation, considérée comme une des attentes des consommateurs. Aux États-Unis, une expérience pour fabriquer des briquets à la demande est en cours.