Il n’y a pas encore la foule habituelle, ce matin du samedi 17 avril, mais le patron d’un bar-tabac presse de Tarbes, a retrouvé le sourire. Depuis un mois, son établissement était fermé par arrêté préfectoral, pour non-respect des mesures sanitaires (voir 31 mars).
Et si au début, la sanction a été mal vécue, elle a porté ses fruits, selon La Dépêche du Midi.
« Ah oui, c’est long un mois » confie-t-il, « c’est pire que si on avait eu une amende et franchement, ça me tardait de rouvrir. Oui, le bar est complètement condamné, et je ne sers que des cafés et des boissons sans alcool à emporter ». Et bien sûr la presse, le tabac et les jeux sont de nouveau accessibles.
Il n’y aura plus d’attroupements, ni devant, ni à l’intérieur : « j’ai placé des barrières, que la municipalité m’a gracieusement prêté, sur le trottoir, pour éviter les rassemblements ». Sur la vitrine, un énorme « Ne pas stationner » a été apposé.
La période n’a pas été simple, financièrement : « la veille de la fermeture, nous avions reçu notre commande de tabac, ça a été un peu chaud. Heureusement, le syndicat des buralistes a plaidé en ma faveur pour un étalement du paiement … ».