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7 Oct 2025 | Profession
 

Une enquête multi-marchés menée auprès de 450 experts en politiques publiques montre qu’ils continuent de considérer la nicotine comme la principale cause des maladies liées au tabagisme, malgré les preuves de plus en plus nombreuses qui démontrent le contraire.
Menée en 2024 et 2025 sur 15 marchés différents, cette étude met également en évidence les disparités régionales dans la perception des risques liés à la nicotine en raison des barrières réglementaires et du manque de conseils médicaux.
Ces données sont publiées avant le début du Forum mondial sur le tabac et la nicotine (GTNF) de cette année à Bruxelles, où Kingsley Wheaton, directeur général de BAT (British American Tobacco), doit prendre la parole.

Nous reprenons l’essentiel du communiqué de BAT.


BAT annonce qu’une nouvelle enquête multi-marchés menée auprès d’experts politiques dans 15 territoires différents révèle que les perceptions erronées des risques sanitaires liés à la nicotine persistent, malgré le consensus scientifique croissant selon lequel la nicotine n’est pas une cause principale des maladies liées au tabagisme et la disponibilité accrue de substituts sans fumée aux cigarettes conventionnelles.


Cette enquête, commandée par British American Tobacco (BAT) et publiée avant le début du GTNF de cette année à Bruxelles cette semaine, révèle que sept experts politiques sur dix continuent de croire à tort que la nicotine est la principale cause des maladies liées au tabagisme.

En outre, l’étude, qui a interrogé trois groupes – les consommateurs de nicotine, les experts politiques et les professionnels de santé – en 2024 et 2025, a également révélé que si la moitié des professionnels de santé discutaient chaque semaine avec leurs patients des alternatives sans fumée aux cigarettes, seuls 21 % d’entre eux se sentaient suffisamment informés pour les recommander.


Kingsley Wheaton, directeur général de BAT, déclare :

« Cette enquête montre que si le changement est possible, il n’est pas acquis. Nous constatons des signes encourageants de progrès, en particulier là où nous avons lancé de nouveaux produits innovants et investi dans une communication claire et fondée sur des données scientifiques. Mais les données nous indiquent également que nous devons aller plus loin et plus vite, et fournir aux décideurs les dernières données scientifiques sur les produits sans fumée. Nous restons déterminés à travailler avec les autorités de santé publique, les régulateurs et les scientifiques afin de garantir que les consommateurs reçoivent des informations exactes. »


Réalisée par un tiers (Kantar) pour le compte de BAT, cette étude a montré que la perception des produits sans fumée, en particulier des produits à vapoter, s’était améliorée chez les consommateurs de nicotine.

Il en ressort que la perception erronée de la nicotine est la plus élevée chez les experts politiques, 70 % d’entre eux attribuant encore à tort les maladies liées au tabagisme principalement à la nicotine.