Une heure entière, à un créneau de grande audience, sur une grande radio.
Invité de « La France bouge » sur Europe 1, ce jeudi 4 février de 13 à 14 heures, Philippe Coy a expliqué que les raisons de pousser la porte des buralistes sont de plus en plus variées.
« Par nature, on est buraliste pour vendre du tabac. Mais l’adaptation fait qu’on doit rééquilibrer nos sources de revenus et notre fréquentation », note Philippe Coy. Aussi, les buralistes vendent désormais des produits du vapotage, « dans la continuité ».
Il y a aussi les achats plaisir, réalisés alors qu’un « lien presque affectif » existe entre le buraliste et son client : la presse, les jeux à gratter ou les cadeaux.
•• Le rééquilibrage des revenus passe aussi par le développement du compte Nickel des buralistes (voir 13 janvier 2021 et 19 octobre 2020). « 1,9 million de comptes ouverts depuis notre création, en 2014, au rythme de 40 000 tous les mois », rappelle Marie Degrand-Guillaud, directrice déléguée de Nickel, elle aussi invitée de l’émission au titre de témoin.
Nickel accessible à tous : « on ne juge personne et on accueille tout le monde », souligne Philippe Coy, « on renseigne le client et on est dans la procédure administrative d’ouverture du compte. »
•• Autre innovation majeure pour 9 500 établissements : le Point Paiement de Proximité (voir 28 et 18 janvier 2021). « Payer sa cantine ou sa fiscalité locale, c’est quand même plus contemporain de pouvoir le faire un dimanche matin », avance Philippe Coy. « On vient de faire 95 000 transactions sur le seul mois de janvier. »
•• Et de conclure : « je ne savais pas que l’histoire allait être aussi sombre en 2020 mais, en octobre 2019, nous avons pris la signature de commerçants d’utilité locale », rappelle Philippe Coy … et c‘est exactement le rôle que joue le réseau en ces temps difficiles.