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5 Oct 2014 | Profession
 

Les six salariés de l’usine Seita Nantes / Carquefou poursuivent, pour le septième jour consécutif, leur grève de la faim, pour protester contre la fermeture du site prévue pour janvier (voir Lmdt du 29 septembre).

Seita NantesSelon les déclarations de David Rolandeau, délégué syndical Sud Tabac, à l’AFP, la salariée de 54 ans et ses cinq collègues hommes de 35 à 45 ans, « ont le moral car ils reçoivent des soutiens, mais ils sont affaiblis et surtout ils ont froid ».

Toujours d’après la correspondante de l’AFP, deux toiles de tente ont été dressées devant l’usine où les grévistes de la faim passent la journée. La nuit, ils dormiraient dans un préfabriqué, toujours devant le site, fermé depuis environ trois semaines. « C’est une action extrême », explique David Rolandeau, pour réclamer le maintien de l’activité sur Carquefou, dont la fermeture, dans le cadre d’une restructuration, est prévue mi-janvier 2015( voir Lmdt des 15 avril et 22 septembre).

« On dénonce aussi cette fermeture qui n’a pas lieu d’être. Mais on veut aussi que le temps des négociations sur le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) soit allongé », ajoute le délégué syndical.