Ce mercredi 19 juillet, le tribunal judiciaire de Bobigny a vu comparaître quatre prévenus pour détention de tabac illicite en bande organisée, importation en bande organisée et travail dissimulé. Les peines prononcées à leur encontre vont de 24 à 12 mois … avec sursis.
Le frère de l’un d’eux, jugé pour blanchiment d’argent et recel de blanchiment, a été relaxé. À tout le moins, leur réseau est démantelé. Nous reprenons l’article du Parisien sur le sujet.
•• Dans cette affaire, tout a commencé par les soupçons d’un buraliste qui s’étonnait de voir son chiffre d’affaires baisser drastiquement. Derrière cette baisse, se cachait un trafic de cigarettes mené par un duo de frères. Entre 2021 et 2023, leur business illégal leur aurait permis de générer au moins … 700 000 euros de bénéfices.
Après le signalement de ce buraliste, les enquêteurs étaient parvenus à remonter jusqu’à un site de location de box de stockage situé à Chelles (Seine-et-Marne). Un jeune homme de tout juste 20 ans y avait loué un box sous un faux nom… mais avec sa propre adresse mail. Box dans lequel il entreposait, avec son jumeau des cigarettes de contrebande.
•• Les études de téléphonie permettent d’établir un lien entre les jumeaux et un certain « Clément ». Les trois jeunes associés revendaient leur marchandise par le biais de divers réseaux sociaux : le réseau Marketplace de Facebook ; Messenger ; Snapchat ou encore WhatsApp. Bien que les trois garçons nient d’une même voix avoir importé des produits depuis l’étranger, le bornage de leurs téléphones permet également d’observer plusieurs allers-retours en Belgique.
Le frère de « Clément » n’est visiblement pas directement impliqué dans le trafic mais il est soupçonné d’avoir blanchi l’argent des ventes. En cause : un virement de 10 000 euros fait par son cadet, une Audi RS3 achetée récemment ou encore une assurance-vie contractée pour une valeur de 14 000 euros. Le père de famille de 29 ans assure quant à lui gagner proprement son argent, grâce à son métier de garagiste.