Clin d’œil solidaire aux buralistes tenant des bars-tabacs-brasseries, avec cette déclaration de Jean-Robert Pitte (secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences politiques et morales et auteur notamment de l’Atlas gastronomique de la France) dans Le Figaro (du 16 mars).
« La plainte du restaurant fermé traverse un grand nombre de pays, notamment dans les pays latins. Partout, les restaurants sont faits pour la sociabilité, mais, dans certains pays plus que d’autres, ce sont des lieux où l’on vient retrouver une émotion particulière.
« Partager un repas, c’est essentiel. Manger ensemble, c’est communiquer à travers quelque chose de commun; se servir des mêmes plats crée une communion.
« L’une des spécificités de la gastronomie française, c’est aussi le fait de parler de ce que l’on mange. Non seulement, on le mange, mais on le commente!
« À l’occasion d’un repas, on parle des repas que l’on a faits, de ceux que l’on va faire … »