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1 Nov 2020 | Observatoire
 

On sait que les conditions du reconfinement, avec son lot de fermetures administratives, ont provoqué une grande colère dans de nombreux secteurs du commerce de proximité (jouets, fleurs, vêtements, cosmétiques, etc.) s’estimant lésés par la concurrence des grandes surfaces restées ouvertes et des géants de l’e-commerce.

D’où un grand nombre de réactions. Extraits.

•• « Je ne veux pas qu’on donne un blanc-seing aux géants comme Amazon. Il n’y a pas une étude épidémiologique qui a montré que le commerce de proximité était un foyer de contamination » (Bruno Retailleau / président du groupe LR au Sénat).

•• « Si les choses restent en l’état, on va faire mourir le commerce de centre-ville »: la maire de Decize qui a pris un arrêté autorisant le maintien de l’ouverture de commerces non-alimentaires situés sur sa commune. Tout comme ses collègues de Chalon-sur-Saône, Migennes, Faches-Thumesnil, Yerres, Montauban, Perpignan …

•• « Les commerces indépendants textiles doivent fermer, mais Monoprix peut vendre ses pulls! Les élus ont investi beaucoup d’énergie et d’argent en faveur du renouveau des centres-villes, et le Gouvernement déploie des financements colossaux pour des plans comme Action Cœur de Ville. Ne mettons pas tout cela par terre ! » (Philippe Laurent, secrétaire général de l’Association des Maires de France / AMF).

•• « Les mesures concernant les commerces de proximité n’apparaissent ni justes, ni compréhensibles (…) L’APVF demande qu’une règle simple et juste soit appliquée, comme celle qui vient d’être prise pour les livres, et qui préserve les principes d’une concurrence équitable » (Christophe Bouillon, président de l’Association des Petites Villes de France / APVF).

•• « Il n’est pas normal que le Président de la République fasse le choix de fermer les commerces de proximité mais décide de laisser ouverts tous les rayons des grandes surfaces, alors que l’Allemagne et l’Espagne ont fait le choix contraire. C’est une véritable concurrence déséquilibrée entre les différentes formes de commerce qui se crée et qui est injustifiée.

« Le report de la consommation vers les grandes surfaces et les grands acteurs numériques risque d’être fatal pour nos centres-villes, surtout qu’ils n’hésitent pas à faire des promotions fracassantes, sans vergogne et sans aucune solidarité avec le commerce indépendant qui souffre. » (Francis Palombi, président de la Confédération des Commerçants de France).

•• « Le commerce de proximité, déjà fragilisé par le commerce en ligne, est en danger de mort. Quelle que soit la nature des aides gouvernementales, elles ne sauraient suffire à couvrir l’ensemble des pertes. Si rien ne change, les rideaux vont définitivement se baisser en masse partout à travers le territoire. » (Francois Asselin, président de la CPME).