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13 Oct 2014 | International, Profession
 

On sait désormais que c’est chez les « tabaccai » (buralistes) de Milan que vont être testés, en Europe, les produits à moindre nocivité (potentially reduced-risk products / RRP’S) de Philip Morris International (voir Lmdt du 11 octobre, 2). Sachant que Nagoya au Japon est la deuxième ville-test. Cela commencera en décembre, la production ayant débuté dans l’usine-pilote de Zola Predosa (près de Bologne).

Cette usine-test qui a été inaugurée le 10 octobre par Matteo Renzi, en personne (voir Lmdt du 12 octobre), en même temps qu’était signée la « première pierre » de la grande unité de production, définitive et à grande échelle, de Crespellano.

Mais que vont « tester » à la vente les buralistes milanais et japonais ?

Ce produit de nouvelle génération consiste en un ensemble comprenant :
Iqos• des mini-cigarettes (les Marlboro heatsticks) : plus courtes que des cigarettes conventionnelles mais dotées d’un filtre et contenant du vrai tabac. Sachant que ces heatsticks ne sont pas allumées et qu’on ne les fume pas ;
• un petit appareil à chauffer et à inhaler (l’Iqos), ressemblant à un fume-cigarette : on y insère la mini-cigarette, d’un côté, et on inhale de la vapeur, de l’autre, après chauffage. Cet appareil renfermant un dispositif électrique rechargeable via USB. Il n’y a donc pas de combustion.

On ignore encore exactement à quel prix va être testé l’ensemble. Lemondedutabac vous informera au fur et à mesure. Mais il se dit que les autorités italiennes, régulant le marché du tabac, mettent en place une catégorie « tabac à inhaler sans combustion » avec une fiscalité particulière.

Comme on l’imagine, ce « potentially reduced-risk product » a fait l’objet, ces dernières années, d’intenses recherches et mises au point au « Global R&D Center » de Philip Morris International à Neuchâtel en Suisse (voir Lmdt du 14 septembre) où s’activent 400 experts. Aux côtés de spécialistes du tabac et de techniciens en miniaturisation on y retrouve des biologistes, des médecins ou des physiciens venant du monde entier.

D’après certains analystes, le projet représenterait, au total, 2 milliards d’euros d’investissement.

A suivre.