Quand un grand média économique parle de l’industrie du tabac sans prisme idéologique ni parti-pris accusateur – mais sans complaisance non plus –, cela donne une « Grande Enquête » du magazine Capital sur Philip Morris (dans le numéro de novembre, avec, par ailleurs, un sujet choc concernant « la dette publique : à qui la faute ? »).
On en conseillera la lecture intégrale. Mais nous en avons retenu, néanmoins, cinq informations ou déclarations significatives. Notre fiche-lecture :
1 / Le groupe Philip Morris revendique 14 milliards de dollars investis en recherche et développement, en plus de 4 000 brevets déposés depuis 2008.
2 / La FDA – Food and Drug Administration – américaine a autorisé IQOS en 2020, établissant que ce produit serait 90 % moins nocif qu’une cigarette classique.
3 / Selon Xavier Puech, président de Philip Morris France, « en interdisant les sachets de nicotine au motif de protéger la jeunesse, le gouvernement prive les fumeurs adultes d’une solution reconnue pour arrêter la cigarette, tout en ouvrant un boulevard aux trafics et à la consommation des mineurs. »
4 / 40 % du revenu net de Philip Morris proviennent des produits sans combustion.
5 / Toujours selon Xavier Puech, « ce que l’on appelle le lobbying, c’est simplement faire entendre sa voix. L’OMS dit que les échanges doivent être faits de manière transparente, pas qu’ils sont interdits. Il nous arrive d’être sollicités par les pouvoirs publics. »