Comme chaque année, en cette période de fêtes, des plans anti hold-up ont été déployés. Ceci, malgré les exigences des dispositions anti-terroristes qui viennent s’y superposer.
•• Dans un télégramme adressé aux préfets, le 24 novembre dernier, Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur, a donné ses instructions pour le « plan anti-hold up 2017 » : « devront faire l’objet d’une surveillance particulière les bijouteries, établissements financiers, y compris ceux du Trésor public et de La Poste, ainsi que les transporteurs de fonds, les débits de tabac, les stations-service et tout commerce susceptible de faire l’objet d’une attaque à main armée (…)
« Vous rappellerez aux personnels sous votre autorité que (…) l’irruption dans un établissement lors de la commission d’une agression est à proscrire, la sécurité des responsables et employés ainsi que celle du public devant rester l’objectif prioritaire lors des interventions. »
•• Suite à cela, la Gendarmerie nationale a émis une « note express » pour son champ d’action : zones rurales et périurbaines. Avec des « axes d’efforts », une attention particulière étant portée sur les commerces de détail, les bars, les buralistes ou encore des boutiques de bijoux, rapporte encore Le Figaro du 29 décembre.
•• À la Direction générale de la Police nationale, le plan hold-up est reconduit depuis 2001 : « dans chaque circonscription ou arrondissement dans les grandes villes, un véhicule de patrouille spécialement dédié en période de fêtes est détaché de ses missions de police secours pour sécuriser les secteurs marchands les plus sensibles. »