L’affaire est doublement révélatrice. Du climat de nervosité dans lequel baigne toujours la ville de Nice après l’attentat qui reste dans tous les esprits, d’une part. Des tensions qui peuvent surgir autour d’une simple cigarette « taxée ».
•• La semaine dernière, le 30 avril au soir, la détonation d’un pistolet d’alarme a déclenché un mouvement de panique, entre les places Masséna et Magenta, qui s’est traduit par plusieurs contusions et beaucoup d’émoi.
Il a fallu un peu de temps pour déterminer l’origine de tout cela … Une jeune femme s’adresse à un groupe pour demander une cigarette. Elle se fait rembarrer et même insulter. Son compagnon réagit et s’en prend au groupe. La situation tourne à l’aigre. Il sort son pistolet d’alarme et un coup part … ambiance.
•• Cette désolante histoire a conduit France Bleu Azur à revenir sur … le prix du tabac, l’insécurité des buralistes et à interroger Pierre Roméo (secrétaire général de la chambre syndicale des Alpes Maritimes) : « on a systématiquement des collègues molestés, des stocks volés, des agressions, des braquages …Tant que l’on sera dans une dynamique de hausses de prix, le tabac deviendra de plus en plus un produit de luxe, de plus en plus un objet de convoitise … Il est anormal d’être montré du doigt et d’être susceptible de se retrouver victime de violences, alors que l’on exerce un métier qui s’inscrit dans la loi. »