Décidément, l’Italie semble le nouvel eldorado de la fabrication de cigarettes de contrefaçon. Après le démantèlement de deux grosses usines de contrefaçon cet été (voir les 28 septembre et 29 juillet).
Cette fois-ci, tout se passait dans la banlieue et à proximité de Turin, dans le nord de l’Italie, à trois heures et demie de Nice.
L’opération, mobilisant douaniers et carabiniers – nom de code « Chain Smoking » – a permis de démanteler un total de cinq ateliers et deux entrepôts clandestins, selon les informations délivrées à la presse le 22 octobre.
L’ensemble devait fonctionner à plein, puisqu’en tout 230 tonnes de tabac et 22 tonnes de cigarettes ont été retrouvées.
Les différentes unités de production étaient toutes réparties et (relativement) cachées dans des parcs d’activités suffisamment dynamiques pour ne pas attirer l’attention, même si les employés étaient confinés sur place et traités de façon particulièrement indigne.
D’après les premières constatations, des générateurs permettaient d’assurer l’alimentation des machines tout en évitant les pics de forte consommation pouvant attirer l’attention.
On pense que 35 millions de paquets produits dans cet ensemble clandestin ont déjà été écoulés en Italie ou ailleurs.
Huit personnes ont été arrêtées. Elles viennent d’Ukraine, de Roumanie et de Moldavie.