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Le taux de prévalence tabagique, en Iran, est relativement bas : 11,1 % de la population de plus de 15 ans, d’après les dernières statistiques disponibles (2015).

Mais cette donnée semble sujette à caution dans la mesure où elle concernerait les fumeurs de cigarettes et pas les fumeurs de tabac à chicha.

Il n’en reste pas moins que les autorités viennent de lancer une grosse campagne contre le tabagisme. Ainsi, la ville religieuse de Qom (1 million 200 000 habitants) vient d’être désignée par les autorités « première ville iranienne sans tabac ».

La définition de « ville sans tabac », selon Behzad Valizadeh (responsable du secrétariat pour la réglementation du tabac), correspond à celle d’une zone « où la population est protégée du tabagisme passif et de toute incitation à fumer et où les fumeurs sont encouragés à arrêter ». Ceci, par le biais d’une stricte réglementation de la distribution, de la vente et de la consommation du tabac.

Après Qom, 63 autres villes ont été sélectionnées pour entrer dans un programme de 5 ans pour la mise en œuvre de cette politique.