Dans le centre d’Orléans, buralistes, boulangers et restaurateurs viennent d’interpeller la mairie quant au « ras-le-bol » de la montée en puissance, depuis le printemps, des agressions et incivilités commises par les SDF et autres gens « du regroupement » (en clair, les Roms).
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase, explique un reportage de ce 1er août de France Bleu Orléans : quand la cliente d’un bar-tabac, installée en terrasse, s’est faite insulter pour avoir refusé de donner une cigarette …, les propriétaires de l’établissement ont décidé de réagir. En trois ans, ils ont vu la situation se dégrader : « au moins une fois par semaine, les gens se battent entre eux dans la rue et viennent même jusque sur la terrasse. C’est très violent … Les touristes sont choqués et apeurés ».
Du côté de la municipalité, on assure que les forces de l’ordre sont très présentes et qu’une soixantaine de procès-verbaux, au titre de l’arrêté « anti-bivouac » ont été dressés. Mais, ces mesures ont-elles prises sur cette population ? Alors, la police expérimente une nouvelle solution : la politique du « point fixe » (présence quasi-permanente de policiers au même endroit) pour reprendre possession de l’espace public et faire se disperser « naturellement » les regroupements abusifs.
Les commerçants sont dubitatifs et envisagent même de créer un collectif pour se faire entendre.