Vendredi soir, la Mudetaf avait déjà ouvert une quinzaine de dossiers de buralistes sinistrés (voir Lmdt des 2 et 3 juin). Sur les communes de Montargis, Dordives, Boigny-sur-Bionne (Loiret), Nemours, Souppes-sur-Loing, Moret-sur-Loing, Montigny-sur-Loing, Bagneaux-sur-Loing, Crécy-la-Chapelle (Seine-et-Marne), Longjumeau et Crosne (Essonne).
Et Pierre Ducrohet, le directeur de la mutuelle des buralistes, « avait des inquiétudes » pour une dizaine d’autres sociétaires, situés dans les mêmes départements. « Même si la plupart des buralistes susceptibles d’être concernés ont eu le temps de mettre leur marchandise à l’abri.
« Cela dit, il y a aussi des débats collatéraux : comme cette voiture emportée par le courant, alors que s’amorçait une décrue, et qui est venue atterrir dans la vitrine d’un débit ! ».
•• Auprès des buralistes sinistrés, la Mudetaf insiste sur les recommandations suivantes : « ne pas jeter et mettre au sec tous les produits et équipements endommagés ; prendre en photos absolument tous les dégâts ».
•• Et la Mudetaf a adopté le dispositif suivant auprès de ses sociétaires concernés :
• maintien des garanties au cas où les moyens de protection du point de vente ne sont plus opérants (alarme, etc.) ;
• mise à disposition d’un expert, dans les meilleurs délais, en cas de dommages importants ;
• cas de dommages minimes : règlement rapide des réparations, sur devis ; indemnisation de ce qui n’est pas réparable, sur simple présentation de la facture d’achat ;
• cas de buralistes n’ayant pas de dommages directs mais ayant souffert de coupures de courant significatives : les moyens d’une indemnisation de la perte d’exploitation sont étudiés.
Ce qui peut laisser pensifs les clients d’autres assurances, complètement débordées et surtout assaillies par les particuliers dont les voitures sont dans le bain.